Le burn out n’est pas le fait d’une personne “fragile” contrairement aux idées reçues.

3,2 millions d’actifs présenteraient un risque élevé de développer un burn out en France. Les femmes y seraient plus exposées (21%) que les hommes (11%) mais toutes les professions seraient concernées et ce, dans toutes les régions de France.

Le burn out est, selon sa définition la plus consensuelle (il en existe une cinquantaine), un syndrome associant un épuisement émotionnel et physique, la déshumanisation de la relation aux êtres et aux activités humaines, et une baisse, voire une disparition, du sentiment d’accomplissement personnel, en réponse à une situation chroniquement stressante.

Plus de 130 manifestations du burn out ont été recensées, heureusement jamais toutes présentes chez une même personne. Ces manifestations peuvent être d’ordre affectif, cognitif, physique, comportemental ou motivationnel, et tendent à toujours s’exprimer à un niveau à la fois individuel, relationnel et organisationnel.

Quoiqu’il en soit, les caractéristiques communes des personnes à risque ou touchées par le burn out seraient :

• être très engagé(e), motivé(e) et impliqué(e) dans son travail
• aimer son entreprise, être dévoué(e), ne comptant ni les heures ni son énergie
• avoir une valeur travail très forte
• avoir une haute idée de ses capacités
• être considéré(e) comme un “pilier”
• être perfectionniste, exigeant(e) envers soi-même
• avoir intégré (souvent inconsciemment) des injonctions du type : “Sois parfait, irréprochable », « Donne le maximum (et arrête seulement quand tu n’en peux plus) », « Sois rapide et efficace », « Sois fort et ne montre pas d’émotions », « Pense d’abord aux autres et jamais à toi ».
• être consciencieus(e), endurant(e), résistant(e)
• être enthousiaste
• être créatif(ve)
• être attentif(ve) aux autres
• être en quête de reconnaissance, soucieux(s)e de son image, désirer être apprécié(e)
• être impuissant(e) à reconnaître ses propres besoins
• avoir une difficulté à poser des limites, à dire non
• évoluer généralement dans un univers où règne un individualisme forcené
• avoir le syndrome de la bonne élève
  
  

Prévenir est toujours mieux que guérir. Si vous vous reconnaissez dans certaines de ces caractéristiques, vous pouvez évaluer vous-même votre risque au burn out en utilisant l’échelle MBI (Maslach Burn Out Inventory) en lien ci-dessous :

Burn out syndrome: échelle MBI

Souvent les personnes sujettes au burn out sont dans le déni ou bien le cache le plus longtemps possible, par honte. N’attendez pas si vous vous sentez concerné.e, allez voir votre médecin rapidement et mettez-vous au repos.

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