Quels que soient notre passé et notre histoire personnelle, il est toujours possible de développer la confiance en soi.

Pourquoi ?

Parce que la confiance en soi repose sur une appréciation réaliste de nos ressources pour faire face à une situation particulière et sur notre état d’esprit.

Comment ?

• En accumulant de l’expérience essentiellement. Si je n’ai jamais parlé en public devant 100 personnes, si je n’ai jamais passé d’examen important, si je n’ai jamais abordé un garçon ou une fille, si je n’ai jamais nagé…j’aurais toujours peur de me jeter à l’eau la première fois. La confiance vient nécessairement avec la pratique, l’entraînement et l’expérience. Toutes premières fois sont malhabiles, maladroites, imparfaites et sources d’insatisfaction et de frustration. Il faut donc s’entraîner, s’entraîner et s’entraîner.
  
  
• L’accumulation d’expériences nous permet d’avoir une appréciation réaliste de nos capacités à gérer ou à faire face à une situation. Nous nous appuyons ainsi sur des références connues, vécues qui nous confèrent une certaine sécurité intérieure. Cette même sécurité intérieure va nous permettre de pouvoir gérer plus efficacement les inconnues si inconnues il y a. Mais cette confiance en soi est relative à un type de situation et n’est pas forcément généralisable à tous les domaines. Donc, plus l’on s’entraîne dans des domaines variés, plus la confiance en soi s’améliore. Le temps, l’âge, la variété des expériences sont souvent déterminants pour obtenir une bonne confiance en soi.
  
  
• En adoptant un bon état d’esprit. La confiance naît d’abord dans l’esprit, dans l’histoire que nous nous racontons sur nous-même. Il est clair à ce titre que nos expériences passées et notre histoire de vie jouent un rôle prépondérant tout comme notre rapport à l’échec. Pour nous lancer, nous avons besoin d’adopter un discours intérieur aidant (par exemple : “Je n’ai jamais fait…mais je peux essayer et me lancer, quelque soit le résultat, j’apprendrais toujours quelque chose d’intéressant”), réaliste (“Il n’est pas facile de…mais j’ai des ressources sur lesquelles m’appuyer même si ce n’est pas parfait” ou “Même si cela n’a pas bien marché la dernière fois, rien ne m’empêche de penser que cela va se reproduire de la même manière”) et raisonnable en faisant une évaluation honnête de nos échecs passés, nous conduisant à ajuster au mieux notre comportement.
  
  
• En sortant régulièrement de notre zone de confort, en changeant nos habitudes, en innovant, bref en passant à l’action, car seule l’action nous défait de la peur. En nous frottant à l’inconnu, en dérouillant nos habitudes et nos rigidités, on entraîne notre esprit à gérer la nouveauté, on mobilise plus facilement nos ressources. En laissant donc de côté notre peur de l’échec, incontournable condition humaine.
  
  

Pour apprendre à nager, il n’y a qu’une solution : se jeter à l’eau et poursuivre l’entraînement, varier les nages, corriger ce qu’il y a à corriger et continuer encore et encore.

La confiance en soi est relative à ce que nous faisons, à ne pas confondre avec l’estime de soi qui est la valeur que l’on s’accorde. Il est clair que la confiance en soi viendra renforcer l’estime de soi.

C’est dans l’expérientiel que la confiance en soi se construit, dans une boucle vertueuse et précieuse. Et il n’est jamais trop tard pour commencer à agir.

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